jeudi 19 novembre 2009

La Thaïlande de France Poirier






























































Comment pourrais-je résumer ces trois dernières semaines?

La Thaîlande c'est...

.Le petit salut (wai), qui se fait en réunissant les paumes dans un geste de prière et un hochement de tête, qui
accompagne le sàwàtdiikhâ (bonjour) et khàwp khun khâ (merci)
.Le golfe du Siam, parfois légèrement trop chaud pour vous rafraîchir complètement
.Sa chaleur, qui à l'occasion vous fait suer juste à respirer
.Les massages thaîs où vous avez l'impression d'être une pâte à modeler entre les mains de la masseuse
.La fête du Loi Krathong, avec ses petits bateaux et ses milliers de balloons (lanternes) qui illuminent le ciel
.Les différents markets qui n'en finissent plus du matin au soir
.Les maisons sur pilotis et une certaine petite maison dans un arbre
.La jungle et ses murs de verdure
.Les petits villages à flanc de montagne qui vous ravissent
.Les coqs qui chantent avant le lever du soleil et que l'on voudrait voir finir en brochette
.Les paysages, à couper le souffle
.Les wats (temples) et les palais richement décorés
.Les bouddhas: assis, debout, couchés, petits, moyens, gros, seuls ou en groupe à qui les Thaïlandais viennent faire des
offrandes
.Les moines, dans leur tunique orange
.Le bambou et ses nombreuses utilisations
.Bangkok et ses contrastes: opulence et pauvreté, moderne et ancien
.L'amour inconditionnel des Thaïlandais pour leur roi

Finalement la Thaïlande, c'est d'abord et avant tout les gens qui y
habitent. Des gens souriants, travaillants, qui s'entraident, pour qui
la famille et les enfants sont des valeurs très importantes. Des gens
ayant des us et des coutumes que l'on a tendance à critiquer ou à
condamner, par rapport à notre façon de vivre. Après réflexion, on se
rend compte que ce n'est pas toujours nous qui avons le meilleur
des deux mondes.
C'est cette différence qui me fait et me fera encore voyager.

mercredi 18 novembre 2009

Jours 17-18-19, les 11,12 et 13 novembre

Note : les photos du jour sont de France Poirier
































Sukhothai


Un site protégé par l'Unesco nous ramène au XIIIè siècle. Un premier royaume thaï est créé, une ville fabuleuse se développe sous l'impulsion du grand roi Ramkhamhaeng. Puis Ayuthaya se développe, englobe Sukhothai qui se vide de sa population et tombe en ruine. Les archéologues ont remonté les vestiges et ont créé un parc très bien aménagé, fleuri à souhait, On fait la visite à vélo, sous une chaleur malheureusement torride, peu facile à supporter par des gens qui vivent dans le froid. Malgré tout, une telle beauté s'en dégage qu'on en oublie la sueur.


Bangkok, suite et fin

Les deux derniers jours se passent à Bangkok. On va d'abord dans le Bangkok moderne, où la vie est trépidante. Deux centres d'achat gigantesques attirent notre attention.

1- Le Mabunkrung (MBK), le plus ancien de Bangkok, encore à la thaïe, pour la vie de tous les jours.
2- Le Paragon, vieux de quelques années seulement, pour la classe riche, les Japonais, les Singapouriens et les Moyen-orientaux et leur pétro dollars. C'est le luxe au superlatif où la moindre petite robe coûte 2,000 $, ou on peut magasiner une Porche, où le repas coûte 5 fois le prix d'ailleurs et où on peut payer jusqu'à 60$ pour une séance de cinéma.

Le tout s'est terminé par un souper d'adieu bien arrosé de vin et de souvenirs puis par une petite marche dans le quartier rouge, histoire de «seiner» un peu.

La dernière journée fut consacrée aux palais.















Le Palais Royal, un must thaïlandais, qui peut rivaliser avec n'importe quel château d'Europe.
















Le Palais Vimanmek, tout de bois construit, le plus grand édifice en tek au monde, qui porte l'humble nom de «manoir» mais qui n'a d'humble que le nom.















La dernière visite fut consacrée à une salle de l'Assemblée Nationale, édifice bâti à l'italienne, où sont réunies les oeuvres époustouflantes des meilleurs artisans du pays qui ont mis des années à créer des objets d'art qui ont souligné le 60è anniversaire de royauté de Rama IX. Que de la beauté.

mardi 10 novembre 2009

20 jours et 19 nuits de pur bonheur!

La Thaïlande, pays d’odeurs et de couleurs
Se déploie avec faste
Et nous éblouit par ses contrastes
Elle séduit tous les visiteurs!

Un bijou d’émeraude telle est la mer
Les flots ondoyants appellent à la baignade
Sur ses plages de belles naïades
Exhibent un hale dont elles sont fières!

Des temples chapeautés de toits biscornus
Ouvrent leurs portes à tous les inconnus
Qui viennent admirer leur dorure
Et se pâmer devant leurs parures!


















Des Thaïs pieux, mais pas toujours vertueux
Envoient des lanternes vers les cieux
Et sur l’eau des petits bateaux
Pour se faire pardonner leurs péchés capitaux!

Des moines tout d’orange vêtus
Au volant de leur petit véhicule
Sans excès de vitesse déambulent
La durée du voyage dépend de leur vécu!

Du tohu-bohu urbain
À la campagne verdoyante
De l’aurore à la brunante
Nous accueillent des gens souriants!





















Des moyens de transport variés
Pour atteindre de lointaines contrées
Parfois très hautes perchées
Le train, la moto et l’éléphant seront utilisés!

Des poissons bécotent, pour un coût minime
Les pieds des nombreuses victimes
Appelés fish massage
Ils sont, ma foi, bien sages!

Des gens d’une grande ingéniosité
Avec de la crotte d’éléphant
Réussissent à fabriquer du papier
Il fallait y penser, c’est géant!

Des coqs hurleurs d’une voix enrouée
Se relaient pour nous réveiller
Sans compter, ils continuent de chanter
Jusqu'à la nuit tombée!

Les chiens, les chats et les poules
Paradent, dans la rue, sans aigreur
À ainsi picorer, la vie s’écoule
Doucement sans trop de malheur!

Autour du guide savant
S’agglutinent des étudiants
Qui profitent des récits
De ce personnage érudit

Pour visiter des wats, des chedis et des stupas
J’ai fait de nombreux pas
Aie-je gagné le nirvana?
Nul ne le sait à part Bouddha!


Texte et photos
Aline Néron
Thaïlande novembre 2009

Jours 14-15-16 - Les 8-9-10 novembre : Toujours plus au nord

Les photos du jour sont de France Poirier

Notre objectif d’explorer à fond la province de Chiang Rai nous amène jusqu’aux confins de celle-ci sur la frontière avec la Birmanie. Pendant notre déplacement de Chiang Dao à Taton, nous effectuons trois arrêts.

Nous visitons d’abord un complexe regroupant les 4 éléments suivants.

1- Un projet royal comprenant une école d’agriculture destinée à apprendre aux enfants des minorités des cultures de substitution à la culture du pavot qui faisait autrefois leur fortune mais aussi leur malheur, puisqu’au produit de la vente des coquelicots s’ajoutait une addiction qui menaçait leur vie même.

2- Une boutique où l’on vend les produits de substitution transformés : miel, confitures, bonbons, fruits séchés, jus de fruits, vin de fruits, café moulu etc.

3- Un marché, au bord de la grande route, destiné aux passants, où l’on vend ces produits de substitutions que l’on ne retrouvait pas en Thaïlande il y a 15 ans : avocats, aubergines, zuccinis, salades, etc.





















4- Un village Hmong typique avec ses maisons posées sur le sol et ses vieilles dames encore vêtu de leurs vêtements traditionnels.

Nous arrêtons ensuite au Tesco/Lotus, magasin de grande surface où l’on se retrouve tout d’un coup plongé dans la modernité. C’était pour y acheter vin, fromage, pain, pomme et raisins pour l’apéro du soir. Histoire de nous retrouver chez nous au bout du monde.

Nous arrêtons enfin au quai de Taton pour une croisière sur la rivière Cok, toute faite de méandres, voie naturelle entre Taton et Chiang Rai encore, empruntée aujourd’hui tant par les locaux que les étrangers elle traverse de très beaux paysages. Nous arrêtons dans un village Taï Yai, une minorité ethnique de la Birmanie, qui peuple l’état Shan. Cousins par la langue et la culture des Thaïs de Thaïlande, ils s’adaptent facilement à leur nouveau pays où ils ont émigré de force suite aux conflits entre les Shans séparatistes et les Birmans majoritaires qui gèrent le pays. Nous voyageons en bateau à longue queue, par un beau dimanche après-midi, sur une rivière pratiquement désertée par les dragueurs de sable et les pêcheurs.

















Le deuxième jour, nous faisons une randonnée pédestre jusqu’à un chedi moderne, tout récemment construit, qui a l’allure d’un œuf de Pâques, à cause de ses couleurs, riche d’enseignements et duquel nous avons une vue magnifique sur la vallée.

















En début d’après-midi, nous partons vers Mae Salong, notre point ultime, un village chinois peuplé par les nationalistes chinois vaincus par Mao, lesquels se sont spécialisés dans la culture du thé. Le village est exceptionnellement beau et notre hôtel, qui donne sur la vallée, offre une vue exceptionnellement splendide. L’air est un peu frais pour se plonger dans la piscine. Dégustation de thé, repas chinois authentique occupent notre soirée.

















Le troisième jour nous revenons à Chiang Mai. Nous arrêtons d’abord dans un village akha, guidés par Pong, Akha de souche, qui nous rappelle ses souvenirs d’enfance.


















Nous visitons ensuite une immense orangeraie, magnifiquement bien aménagée, où nous pouvons cueillir nos oranges dans les arbres. Nous rentrons en fin de journée à Chiang Mai pour, pendant la soirée, faire nos derniers achats au marché de nuit.



samedi 7 novembre 2009

Jour 13 - Le 7 novembre : un sauna en pleine nature


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Aujourd’hui ce fut la montée à Mèmè, un village thaï établi sur les flancs du mont Chiang Dao où l’on cultive le camélia pour en faire une sorte de tisane. Le village est magnifiquement bien situé, au milieu d’une nature luxuriante, au bord d’une profonde vallée où coule la rivière Mèmè. Nous allons y visiter une école, sorte de pensionnant en pleine nature, destinée aux enfants des minorités ethniques qui ont des problèmes d’apprentissage.















Dans ce village, nous prenons un sauna dans une petite cabane de bambou réchauffée par un feu de bois aromatisé d’herbes. Une fois bien en sueur, on plonge dans la rivière Mèmè, dont l’eau qui descend de la montagne est très mais très froide. Revigorant à souhait!



Jour 12 - Le 6 novembre - Une montagne gruyère


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Les photos du jour sont de Natacha Kuandarakis









Le mont Chiang Dao est le troisième plus haut sommet du pays. Il culmine à 1100 mètres. Tout en calcaire, l’eau, s’infiltrant de partout, forme de nombreuses grottes longues de plusieurs kilomètres. Les Thaïs, bouddhistes, vénèrent les lieux insolites. Ils ont donc placé là, depuis plusieurs siècles, des statues du Bouddha. Stalactites et stalagmites, colonnes, rivières souterraines, grandes salles, tout est spectaculaire.
















Une moine pieux, une sorte de Frère André de par ici, riche des dons de ses nombreux fidèles, à construit dans une grotte, haute juchée, une temple de méditation très intéressant à visiter. Les lieux sont grandioses, le temple bien intégré à son environnement, la forêt tropicale a été protégée tout autour.





























Au pied du mont Chiang Dao, surgissent de nombreux villages de paysans. Nous sommes allés en visiter un pour voir comment fonctionne un village thaïe.
Les maisons, le temple, l’école, le moulin à riz, le marché, le dépanneur, c’est la vie quotidienne à la campagne. Notre plus beau souvenir : la garderie où les enfants nous ont accueillis comme des rois.


5 novembre Tour à moto







Nos chauffeurs de moto
Photo France Poirier







Extrait d'un courriel d'une voyageuse.

Hier nous avons fait de la moto. Encore une première pour moi. Bien que l'on m'avait promis à plusieurs reprises un tour de moto au Québec, il fallait bien que je vienne en Thailande pour en faire un. Naturellement pour être sécuritaire il fallait un casque. Connaissant ma petite tête je me suis donc retrouvée avec un casque 2 fois trop grand pour moi. Nous avions chacune notre conducteur personnel. Voyager en moto est très semblable au vélo, mais sans effort. Cela nous permet de profiter pleinement du paysage: les montagnes, les champs de riz à perte de vue, les arbres recouverts de lierre ce qui donne des murs de verdure assez incroyable. Par contre dans les descentes, le driver avait tendance à ralentir un peu trop à mon goût!!!! Nous avons fait quelques arrêts durant notre randonnée. Le premier nous a amené à un magasin géneral thailandais, un dernier de sa race car ils ont été remplacés par des 7 Eleven (genre de dépanneur Couche-Tard). Ce qui le rend si typique c'est le bordel que l'on retrouve à l'intérieur. La bouffe à coté de la plomberie, les bombonnes de gaz près des bonbons, le tout pêle-mêle. Mais parmi tout cela il ne faut pas oublier le comptoir pharmaceutique, ou vous pouvez avoir sans prescription et à l'unité des anti-inflammatoires, des crèmes de toutes sortes...un plaisir pour mes yeux.







Photo France Poirier, pharmacienne







Plus tard nous avons visité la chute aux 7 couleurs. Endroit assez particulier, nous pouvions remonter les chutes nus pieds, la pierre faite de calcaire n'était pas glissante, difficile à expliquer mais génial de s'y promener. Une autre visite de temple, toujours aussi modeste et simple.

Cela aurait été un parcours idéal pour le vélo, mais même si je n'ai pas pédalé, j'ai eu mal au muscle fessier, au dos et aux quadriceps. La moto est plus difficile que je l'imaginais pour le body.

A bientôt
France Poirier

mercredi 4 novembre 2009

Jours 9 et 10, les 5 et 6 novembre 2009 : la campagne Thaïlandaise

Hier, nous avons quitté la ville de Chiang Mai pour la campagne de la province de Chiang Mai. Nous nous sommes intéressé à de multiples facettes de la culture populaire thaïe.

Nous avons visité une culture d'orchidées, la fleur emblématique de la Thaïlande, qui pousse ici comme des pissenlits chez nous, sur les troncs d'arbre. Un arc-en-ciel de couleurs.





Toutes les photos du jour sont signées Aline Néron.













Que faire avec de la merde d'éléphants? Du papier, bien entendu, car ici rien ne se perd, rien ne se crée. Suivant tout un procédé complexe, nous passons de la crotte à l'album de photos d'une façon «nimaginablement» astucieuse.






























We went to the Market of Chiang Dao. Un marché hebdomadaire qui s'adresse aux minorités ethniques. Des outils de tous les jours, leur nourriture, leurs vêtements, un lieu où l'on apprend comment ils vivent.















Nous avons fait une promenade dans la campagne thaïlandaise, à travers une mangueraie, au milieu de très beaux paysages de montagne pour aboutir dans un village Palong, pour y passer la nuit. Souper préparé par le guide local, soirée autour du feu de camp à échanger des chansons palongs et québécoises, coucher dans une maison en bambou, réveil trop tôt au chant des coqs que l'on aurait mangé en brochettes.
















































Au petit matin, vinrent les éléphants, sur lesquels elles sont montées pour cheminer à travers bois, chemin de campagne et rivière. Elles les ont gavés de bananes.





















Puis ce fut la descente de rivière en radeau de bambous, tranquille descente jusqu'au dernier rapide qui a mouillé quelques foufounes. À mi-journée, séance d'Internet dans Chiang Dao, où enfin s'est ouvert un vrai café Internet.

La seconde journée s’est continuée dans l’eau chaude d’une source souterraine, où nous nous sommes plongés dans des bassins joliment aménagés par un japonais dans un décor champêtre. Ce fut un beau moment de relaxation.

La découverte du Rim Doi est toujours une grande joie pour les voyageurs du circuit. Le Rim Doi est un «resort», un ensemble de bâtiments de style thaï. Il est loti sur un grand terrain qui a été transformé en un jardin superbement aménagé par un véritable artiste, le fils du propriétaire. Fleurs de toutes les couleurs, arbres de toutes espèces la plupart du temps fleuris, bassins d’eau remplis de poissons, fontaines, sentiers pavés de pierres, oiseaux en grand nombre, verger de longaniers, voilà ce que l’on découvre dans ce lieu, dont le nom signifie «au pied de la montagne»; c’est un vrai paradis terrestre dans lequel Adam et Éve auraient pu bien vivre. Les bâtiments, qui peuvent loger pas loin de 300 personnes, sont tout de bois construits, immenses édifices d’aspect rustique, très confortables mais sans luxe, qui ne font aucune concession à l’occidentalisme. Nous sommes donc loin de ces «resorts» qui pullulent à travers la planète, au confort européen ou nord-américain «standard» dans lesquels on ne sait plus si on est à Cuba, au Laos ou à Tombouctou.

Le Rim Doi est presque toujours fréquenté par les Thaïs. Situé au milieu de nulle part, il est difficile de s’y rendre en transport public. Les propriétaires et le personnel ne parlent pas du tout l’anglais. Le Club Aventure, qui le fréquente depuis trois ans, elle une belle exception à la règle. Quand le guide arrive avec son groupe, c’est «papa» qui revient et il est accueilli comme tel. Sa vocation est surtout d’accueillir de grands groupes de thaïs qui y viennent pour un congrès, une session d’études ou des fêtes de toute nature : fêtes de finissants d’université, fêtes de travailleurs d’une compagnie, fêtes de fonctionnaires d’une municipalité… Ces gens-là dorment dans de grands dortoirs, qui peuvent loger 50 ou 60 personnes à la fois. Ils viennent là en groupe comme le font toujours les Thaïs dont la vie est encore aujourd’hui basée essentiellement sur la grande famille. De nombreux bungalows, tous différents les uns des autres, accueillent les familles ou les voyageurs solitaires ou en couple.















Photo : France Poirier

Le groupe du Club Aventure y restera 4 nuits. C’est de là qu’ils partiront pour sillonner la région, très riche de ses nombreuses minorités ethniques, de ses villages pittoresques, de ses merveilles de la nature notamment les montagnes, les chutes, les grottes et les sources d’eau chaude.







Notre guide, Nan, notre chauffeur, Pong.
Photo : programme Photo Booth

lundi 2 novembre 2009

Silence

Nous partons pour le fin fond de la campagne. Il se peut que nous restions silencieux pendant une semaine car il est difficile, là-bas de se brancher. Patience!

Jours 7 et 8 - Les 1er et 2 novembre, Chiang Mai en fête

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Le passage de la mer à Chiang Mai a pris 22 heures, en «boîte de pick up», en bateau de pêcheur transformé en traversier, en minibus, en train (14 heures) et en taxi collectif. Le train fut une bonne expérience malgré le froid du wagon trop climatisé.
















Le train avant et après que l'on fasse les lits. Photos France Poirier.














Notre première visite fut rendue au Temple célèbre du Wat Doi Suthep, beau à mourir, sur les fresques duquel, nous avons lu la vie du Bouddha.





La naissance du Bouddha, photo de Natasha Kuandarakis









Chiang Mai est en fête, car c’est le Loi Kratong, la fête anuelle des petits bateaux qui flottent et descendent le courant, portant avec eux nos péchés. Tout le groupe s’en est donné à cœur joie pendant un rituel qui nous étonne tellement il est différent du nôtre. La ville est joyeusement décorée et les rues sont prises d’assaut par les parades tout aussi belles les unes que les autres.




















Les «petits bateaux flottants» et les ballons qui s'élancent vers le ciel. Photos de France Poirier





















«Parade» de France Poirier

















«Décorations» de Natasha Kuandarakis









Chiang Mai est la ville du magasinage. Pendant les nombreux temps libres, le Bazar de nuit, les villages des artisans, le marché du dimanche, tout fut passé au peigne fin par des magasineuses averties. Parents et amis, vous avez été gâtés.

Les voyageuses aussi, en se payant un massage de 2 heures, divin, pour la somme de… 7,50$ canadien.


«Les Ombrelles» de France Poirier











Les fileuses de soie de Natasha Kuandarakis