samedi 31 octobre 2009

Jours 3 à 6 - Du 28 au 31 octobre, la mer, les vacances

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Les photos du jour sont de France Poirier.











Une eau turquoise, chaude, pas trop agitée, une longue plage de sable blond, un soleil inévitablement au rendez-vous, un vent rafraîchissant, n’est-ce pas la carte postale à laquelle on rêve tous, surtout quand l’hiver est arrivé? C’est dans ce décor que vécurent pendant près de trois jours, les voyageuses du circuit.

Sur la plage, étendues dans leur chaise longue ou sur le sable, massages, tatouages, manucures et pédicures, dégustation de fruits vinrent ponctuer le plaisir entre les baignades dans une eau dans laquelle on entre comme dans son bain. Les services sont offerts par de nombreux vendeurs, que l’on peut trouver harcelants, et qui viennent hélas souvent déranger la quiétude des lieux. L’humour, la qualité des services et des prix plus qu’abordables aidant firent que tout le monde réussit tout de même à faire bon ménage.

Nous sommes à trois heures de route de Bangkok, dans le golfe du Siam, sur une île nommée Kho Samed. Étant donnée sa proximité de la Capitale, Kho Samed fut l’une des premières développées pour le tourisme balnéaire et demeure l’une des plus fréquentées de la Thaïlande, surtout les week-ends quand arrivent par groupes les Bangkokiens. Nous sommes donc loin de l’île et de sa plage solitaire à laquelle on peut rêver. Et celle-ci, si elle existe encore, se trouve très loin de Bangkok et nécessiterait un trop long déplacement.

La mer est la partie «vacances» du circuit. Elle se trouve au début du circuit, pour permettre aux voyageuses de se reposer d’un long voyage de plus de trente heures et d’un décalage horaire de treize heures. Et Ko Samed fait fort bien «la job».

Le repos à la mer, c’est la plage. Si la plupart des voyageuses adorent, quelques-unes trouvent le temps un peu long. Le lendemain de leur arrivée, journée entièrement libre, plusieurs partirent à l’aventure, traversèrent sur le continent pour se promener dans un village thaï. Elles en revinrent la tête et les sacs pleins de souvenirs. Une rencontre avec un groupe de jeunes, sur le traversier du retour a tourné à la fête et ce fut pour elles l’un des premiers beaux contacts avec la population.

L’après-midi du second jour, une excursion en mer amena tout ce beau monde sur de petites îles pour faire de l’apnée surtout et se baigner. La mer est riche de poissons de toutes sortes, très colorés, et de coraux qui se sont refaits depuis qu’El Nino, il y a une quinzaine d’années est venu les détruire en réchauffant trop l’eau de la mer.

Ce samedi matin, nous quitterons ces lieux. Les vacances sont finies, le voyage peut commencer.




mercredi 28 octobre 2009

Jour 2 - Le 27 octobre, le Wat Po















Le Bouddha couché du Wat Po, de la tête aux pieds.
Photos : France Poirier.
















Une longue promenade, qui a duré de 8 heures à 14 heures, nous a amenés dans le vieux Bangkok.

Au le Lak Muang, sorte de sanctuaire où sont conservés les piliers de la cité, on s’est familiarisé avec les nombreux rituels bouddhistes et animistes.

Au Wat Po, on s’est familiarisé avec l’architecture thaïlandaise, à l’image d’un peuple gracieux et élégant. On a côtoyé le gigantisme, en faisant le tour de cet immense Bouddha couché, tout d’or recouvert, dont le sourire en dit long sur le bonheur que l’on peut avoir lorsque l’on atteint le nirvana. On s’est initié à ce qui est un art, une science et un bien-être indéniable : le massage thaïlandais, d’où tout le monde est ressorti soit avec un sourire, soit avec une certaine crispation, parce que les circuits d’énergie furent parfois douloureux à débloquer.


Le temple Ratchannada, bel exemple de l’élégance de l’architecture thaïe.
Photo : Natacha Kuandarakis





On a dîné de la bonne soupe thaïlandaise, on a traversé le marché aux amulettes et on est allé se reposer un peu avant de prendre notre premier souper collectif.

Cette journée fut aussi consacrée à la connaissance des unes et des autres. Les discussions se sont vite engagées, le rire a vite fusé et le guide ne craint pas de dire qu’il se retrouve au milieu de belles folles, intéressées à découvrir un nouveau pays.


Jour 1 - Le 26 octobre, jour d’arrivée



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Vue de Bangkok, du haut de la Montagne d’or. Photo : Natacha Kuandarakis







Le jour d’arrivée, aucune activité n’est prévue. Les voyageuses vont arriver les unes après les autres et le guide verra à les accueillir.

Ce matin, rencontre avec les deux premières voyageuses (Nicole et Natacha) arrivées pendant le week end. On organise la journée. Elles sont parties faire une promenade avec Pong, qui sert d’assistant, pour se rendre au Temple de la montagne d'or, situé près de l’hôtel, sur une colline artificielle d’où on a une bonne vue sur la ville. C’est le seul lieu élevé de la ville, exception faite des nombreux gratte-ciel, Bangkok étant parfaitement plate, à un mètre à peine au-dessus du niveau de la mer.

Pendant ce temps, le guide fait de la comptabilité, moment ennuyeux s’il en est un pour les guides qui sont plutôt des gens de terrain.

Vers 4 heures, arrivent Lise et Aline, de l’île de Kho Chang, d’où elles se la sont couler douce pendant une dizaine de jours, histoire de se reposer avant d’entreprendre un long voyage de 2 mois. Longue discussion autour d’une bière sur la Thaïlande et le tourisme sexuel.

Le soir, nous allons souper dans un resto… israélite, déguster des felafels et des pains pitas, seule entorse à la nourriture thaïe de tout le circuit.

France et Manon sont arrivées à 2 heures du matin, épuisées, devant être prête à prendre le bâton des voyageuses à 8 heures le lendemain matin.

dimanche 25 octobre 2009

Fin de semaine tranquille

Samedi le 24 octobre





Arrivée en douceur à Bangkok, tôt le matin. Petit samedi tranquille pour tout mettre en place, terminée par une séance de cinéma. La première voyageuse est arrivée tard le soir.





Dimanche le 25 octobre













Salle du Suan Pakkad Palace
Photo : Pierre Gamache







Visite très inattendue d'un ami québécois, Pierre, venu repatrier une patiente. Nous avons passé la journée ensemble. J'en ai profité pour aller visiter un lieu que ne connaissais pas : le Suan Pakkad Palace, un lieu d'exposition d'art traditionnel. Une très heureuse surprise. Le lieu est très beau, l'exposition très riche. Une seconde voyageuse arrive en fin de journée.

vendredi 23 octobre 2009

Nous quittons Chiang Mai


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Pong et moi partons ce soir pour aller accueillir nos voyageuses et voir à ce que tout soit fin prêt. Aujourd'hui ce sont les derniers préparatifs. Bien que j'aie fait ce circuit plus de 40 fois, je me sens toujours fébrile comme un acteur qui monte sur scène. Le trac.

J'aime voyager en train. Une gare est pour moi le symbole ultime du voyage. Quand j'étais tout petit, avec mes parents, nous allions voir passer le train à Ste-Élisabeth, en début de soirée. Que de rêves de voyage je faisais. Aujourd'hui encore j'en réaliserai un.

mercredi 21 octobre 2009

Moto en sécurité


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Photo prise par Sylvie Laplante alors que nous faisions ce tour autour de Nan

Pendant toute une journée, sur plus de 150 kilomètres, les voyageurs du Club Aventure font un tour de moto en toute sécurité pour apprécier les beautés de la campagne thaïlandaise. Baignade dans des sources d’eau chaude, baignade sous les eaux fraîches d’une chute, temple spectaculaire, marché de province, paysages superbes sont au rendez-vous.

La règle veut que les voyageurs fassent ce tour avec un chauffeur. Seuls les voyageurs qui ont l’expérience de la moto peuvent en conduire une que nous louons dans le village de Chiang Dao. Tout le monde, évidemment, porte un casque protecteur.

La caravane comprend :

Un chauffeur de tête, l’ami Éric, un Français installé en Thaïlande, qui gère le tour. C'est lui qui détermine la vitesse de la caravane.

Viennent ensuite les motos conduites par des chauffeurs expérimentés, lesquels sont pour la plupart des membres des minorités ethniques qu’Éric recrute.

Vient enfin le minibus, conduit par Pong, où se trouve le guide du Club Aventure. Si un voyageur est fatigué (mais ça n’arrive pratiquement jamais tellement on apprécie), s’il y avait un ennui mécanique ou un incident de parcours, le véhicule est toujours là pour dépanner.

Tout le monde va à la queue leu leu avec interdiction de dépasser ou de s’engager dans une voie perpendiculaire.

Le tour de moto, c’est un des points fort du circuit.

mardi 20 octobre 2009

La bonne bouffe

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Le marché aux légume et le marché aux poissons

Photos de Daniel Vézina




On mange bien en Thaïlande. Je n’ai encore jamais vu un voyageur déçu par la nourriture thaïe. Pour ma part, je la classe troisième au monde, après la française et l’italienne.

C’est au voyageur à décider s’il mange épicé ou pas, car dans tous les restos où nous allons, on sert aussi une nourriture qui n’est pas épicée; les Thaïs, la moitié au moins, les plus jeunes surtout, ne mangent pas épicé.

Les plats préférés des voyageurs?

En tête du palmarès et de très loin : le poulet aux noix de cajou. Ce plat en sauce a un goût très fin et la noix de cajou lui donne une saveur toute particulière qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Vient ensuite le fameux Pad Thai, plat délicieux de nouilles frites servi avec des crevettes et des pousses de soja. C’est quasiment le plat national, un plat très courant qu’on mange sur le pouce le plus souvent.

Puis il y a le porc aux feuilles de basilic, la soupe aux crevettes et à la citronnelle (la fameuse soupe Tom Yam Kung), le poulet au citron, la salade de papaye verte qui accompagne le poulet grillé, les poissons apprêtés de cent manières…

Les sauces les plus goûtées sont à l’aigre-douce ou aux cacahouètes.

Le dessert ne fait pas partie d’un repas Thaïlandais. Au mieux, on peut trouver parfois des fruits. Les Thaïs vont manger des sucreries en dehors des repas, en collation ou entre amis dans des pâtisseries. Les Occidentaux les trouvent beaucoup trop sucrées.

Les Thaïs mangent avec une cuillère et une fourchette qui sert à remplir la cuillère avec laquelle on mange. Point besoin de couteau car tout est coupé d’avance. Les baguettes sont utilisées dans les restos chinois.

Les voyageurs du Club Aventure mangent à l’asiatique, c’est à dire qu’ils se partagent les nombreux plats variés que le guide commande à l’avance.

Oublions notre plat individuel, oublions notre steak et nos frites, oublions notre tarte au sucre, oublions notre fast food et laissons-nous aller à la découverte de saveurs raffinées.

Ci-haut les brochettes que l'on peut acheter partout sur la rue.
Ci-bas les sucreries.
Photos de Daniel Vézina

lundi 19 octobre 2009

Pour une arrivée en douceur


Arrivée achalandée à l'aéroport de Bangkok
Photo Daniel Vézina
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Taxi! Taxi!

Arriver la nuit dans un aéroport d’une ville inconnue et prendre un taxi pour se rendre à l’hôtel, voilà le cauchemar de bien des voyageurs.

Les voyageurs du Club Aventure sont accueillis à l’aéroport de Bangkok par Monsieur Don, qui collabore avec nous depuis 5 ans. Il les attend avec une pancarte où est écrit le nom du voyageur. Sécurité avant tout.

À faire absolument

Surveillez les pancartes qui sont brandies où sont notés les noms. Soyez un peu patients. Mettez bien en évidence votre sac du Club Aventure. Faites appeler Monsieur Don, s’il y a lieu au kiosque d’information. Assurez-vous qu’il n’est pas là avant de décider de prendre un taxi.

Précautions

Partout dans le monde, il faut éviter d’accepter l’offre d’un chauffeur ou d’un rabatteur qui vous sollicite. Trouvez le «stand» de taxi officiel.

Ayez toujours un nom et une adresse d’hôtel à donner. Ne laissez aucun chauffeur vous trouver un hôtel.

Exigez le «taxi meter», n’acceptez aucun prix fixé à l’avance. Sinon changez de taxi.

Gardez si possible vos bagages, ou tout au moins vos biens les plus précieux, dans l’habitacle de la voiture; ne les mettez pas dans le coffre à bagages.

Restez sourds au baratinage du chauffeur qui vous parlerait de sa famille pauvre, de ses enfants qui ont faim ou de la maman qui est à l’hôpital.

Une fois rendu à destination, si le prix vous semble exorbitant, rendez-vous tout de suite à la réception de l’hôtel avec vos bagages, sous prétexte de changer de l’argent ou de trouver de la monnaie et demandez de l’aide à la personne qui se trouve à la réception.

Les chauffeurs de taxi ne sont pas des bandits, mais il existe dans ce milieu-là, comme bien ailleurs, une petite mafia qui tente de profiter de l’inexpérience des voyageurs.

samedi 17 octobre 2009

Le WAI

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Pooh vous fait le WAI.

Le WAI est le salut traditionnel des Thaïlandais.

Il consiste à joindre les paumes des mains près de la poitrine et à s’incliner.

Le WAI est une très grande marque de respect. Appris dès la tendre enfance, les Thaïlandais et les Thaïlandaises, le pratiquant régulièrement, le font d’une façon très gracieuse.

Il existe tout un code traditionnel du WAI, qu’un étranger ne peut pas connaître. En principe, ce salut est initié par un «inférieur» et s’adresse à un «supérieur.» Par exemple, un plus jeune à son aîné, un employé à son patron, un étudiant à son professeur. Or le WAI exige de la part de celui qui est salué une réponse, à l’exception du roi et des moines.

Les voyageurs, dès qu’ils arrivent en Thaïlande, se voient saluer, le plus souvent par le personnel de bord, quand ils ne sont pas accueillis à l’hôtel par des hôtesses qui leur offrent un collier de fleurs. Ce salut montre le très grand respect qu’a la compagnie envers l’étranger qu’elle accueille.

Le voyageur doit-il répondre au WAI? Bien sûr.

Mes professeurs de thaï nous recommandaient cependant de ne pas répondre par le WAI, ce qui n’est pas notre façon de saluer. Les étrangers en effet le font très mal et quand ils l’initient, ils mettent leur interlocuteur dans l’embarras, quand ce dernier considère l’étranger comme «supérieur».

Comment répondre? Le mieux est de le faire par un signe de tête et d’arborer un large sourire. Évitez la poignée de main, car les Thaïlandais ne se touchent pratiquement pas et à plus forte raison proscrivez la bise, car les Thaïlandais ne se portent pas de marque d’affection en public.

vendredi 16 octobre 2009

À dos d'éléphant

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Photos de Sylvie Laplante




L’éléphant est l’animal emblématique de la Thaïlande. Jusqu’en 1917, il figurait sur le drapeau du Siam d’alors. Animal domestiqué, il a servi longtemps comme moyen de transport des hommes et du matériel, il a été un grand travailleur forestier et agricole, et il a servi vaillamment à la guerre, faisant office d’une espèce de char d’assaut. Cet animal, père mythique du Bouddha, est vénéré par les Thaïlandais qui lui font des offrandes.

Aujourd’hui que nous avons des trains, des tracteurs et des fusées téléguidées, les éléphants ont perdu leur raison d’être. Comme çà coûte cher de nourrir un éléphant, les propriétaires ont changé leur vocation. Ils font dorénavant partie du paysage touristique thaïlandais. Des fermes d’éléphants se sont développées un peu partout et les voyageurs ont facilement accès à ce fabuleux animal.

Les voyageurs du Club Aventure voyageront pendant 1 heure à dos d’éléphant.

Quelques faits

Le cheptel d’éléphants compte environ 5 000 têtes en Thaïlande.
La gestation dure 22 mois.
Un éléphant peut vivre jusqu’à 80 ans.
Leur conducteur est un cornac.
En Thaïlande, les Karens (une minorité ethnique) se sont spécialisés dans le dressage et l’élevage des éléphants.
Un éléphant blanc est un albinos… et un édifice coûteux qui ne sert à rien.
À Surin, chaque année, se tient le grand rassemblement des éléphants dans une ambiance de carnaval.

jeudi 15 octobre 2009

Manger du riz กินข้าว

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Photo : Daniel Vézina






Le riz est l’alimentation de base des Thaïlandais à tel point que le mot «manger» se dit en Thaï «manger du riz» «ginkaao».

La culture du riz est la première ressource des Thaïlandais et le pays, le premier exportateur de riz de la planète.

Le riz est une plante semi aquatique qui croît dans les régions chaudes. Traditionnellement sa culture est intimement liée à la mousson et, dans bien des endroits, elle en est toujours tributaire. Le grain est semé au moment où les pluies arrivent. La tige croît dans des rizières remplies d’eau et atteint sa pleine maturité au moment où l’eau se retire. En Thaïlande, le processus dure plus ou moins six mois, de mai à octobre.

4,000 ans avec J.C., on cultivait déjà le riz en Thaïlande.

Les historiens prétendent que la force de l’empire khmère (802-1432), qui s’étendait dans presque toute la Thaïlande, était due, en grande partie, à la connaissance qu’ils avaient de l’irrigation, ce qui multipliait les récoltes de riz par trois.

Pendant la période d’Ayuthaya, le roi, propriétaire de toutes les terres, en distribuait des parcelles, selon le rang social du chef de famille. La richesse était calculée en fonction du nombre de parcelles que l’on possédait, selon qu’on était esclave, homme libre, fonctionnaire, membre de la famille royale…

Pour mettre fin aux famines, le roi Rama IX s’est impliqué dans le passage de la monoculture du riz à la polyculture. Aujourd’hui on cultive dans les rizières asséchées le maïs, le soya, la cacahouète, les légumes de toutes sortes…

Les voyageurs du Club Aventure qui viendront en octobre assisteront sans doute à la récolte du riz.

Les Thaïs mangent du riz pratiquement tous les repas. S’ils sont pauvres, ils se contentent du riz; s’ils ont quelques sous, ils peuvent y ajouter des légumes; les plus riches y mettent de la viande et les riches ont développé toutes sortes de recettes raffinées et délicieuses.

Les voyageurs du Club Aventure mangeront du riz pratiquement tous les repas goûtant à toutes sortes de recettes raffinées et délicieuses.

mercredi 14 octobre 2009

Aller à Mèmè prendre un sauna

Photos de Daniel Vezina




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Un jour que je faisais une exploration avec des gens de la région, je me retrouve par hasard au village de Mèmè. Je suis tombé en amour.







Le village thaï de Mèmè est juché sur un flanc du mont Chiang Dao, au bout d’une route qui se termine là. Plus loin, ce sont les sentiers qui grimpent à des villages de minorités ethniques.

J’ai nommé ce village, le «village aux camélias», car sa fondation est liée à la culture de cet arbuste, dont les pousses des feuilles donne une tisane revigorante.

Outre la beauté des lieux, m’a attiré la possibilité de prendre un sauna en pleine nature, un sauna comme on en prenait autrefois, dans une petite cabane en bambou chauffée par un feu de bois aromatisé aux herbes, suivi d’un bain glacé dans une rivière dont le fort courant assure la limpidité.

Les voyageurs du Club Aventure trouveront ce village et iront y passer une magnifique journée.

mardi 13 octobre 2009

76 Provinces


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Photo : Claudie Constantineau



Province de Chiang Mai
- Le magnifique mont Chiang Dao.


La Thaïlande est divisée en 76 provinces. Chaque province porte le nom de sa capitale.

Oh! Rien à voir avec les provinces canadiennes. Une province thaïlandaise n’est guère plus grande qu’un conté moyen québécois.

Les voyageurs du Club Aventure vont se rendre dans 5 provinces.

BANGKOK กรุงเทพมหานคร

La ville de Bangkok (appelée par les Thaïs Krungthep) est aussi une province jouissant d’un statut particulier. Les divisions administratives ne sont pas les mêmes que celles qui ont cours dans les 75 autres provinces. Le Gouverneur de la province, normalement nommé par le Gouvernement, est à Bangkok élu, ce qui en fait un maire.

La population de Bangkok enregistrée à la mairie, ne dépasse pas 6.5 millions d’habitants. Dans les faits, selon bien des auteurs, Bangkok serait habitée par 12 millions de personnes.

Les voyageurs du Club Aventure seront à Bangkok 5 jours; ils visiteront les quartiers historiques et la ville moderne.

RAYONG ระยอง

La province de Rayong, située à deux heures de route de Bangkok, est une province agricole, productrice de fruits surtout (durians et ananas), dont la capitale, Rayong, ne vaut pas le détour.

Rayong est une province côtière. Elle sera donc connue pour ses plages et ses îles, dont la plus développée est Kho Samed.

Les voyageurs du Club Aventure passeront 3 jours sur une plage de Kho Samed.

CHIANG MAI เชียงใหม่

La province de Chiang Mai est une province de montagnes et de forêts, riche d’une très grande diversité d’ethnies. Paysages, villages, temples, trek, fermes d’éléphants, culture d’orchidées, grottes, descente de rivière en radeau de bambou, vergers, ballades dans la campagne à pied ou à moto, bonne chère… il y a de tout pour attirer le voyageur. La ville de Chiang Mai est une très belle cité, où il fait bon vivre et… magasiner.

C’est le cœur du circuit du Club Aventure. Les voyageurs passeront 10 jours dans cette province.

CHIANG RAI เชียงราย

La province de Chiang Rai est en quelque sorte la sœur jumelle de Chiang Mai et… son parent pauvre. Essentiellement agricole, beaucoup moins développée sur le plan touristique que sa sœur, elle offre moins de possibilités aux voyageurs. Beaucoup y vont pour le fameux Triangle d’or.

Les voyageurs du Club Aventure feront une incursion d’une journée dans la province de Chiang Rai, lorsqu’ils iront visiter Mae Salong.

SUKHOTHAI สุโขทัย

La province de Sukhothai, elle aussi agricole, est connue par son passé glorieux. Les voyageurs s’y rendent essentiellement pour le site de la cité du XIIIè siècle. Pour le reste, la province présente un intérêt de calme et de sérénité.

Les voyageurs du Club Aventure iront passer 24 heures à Sukhothai.


Quelques faits

La ville de Bangkok est l’une des plus étendue au monde.

La plus grande province de la Thaïlande est Nakhon Ratchasima, plus souvent nommée Khorat, suivie de très près par Chiang Mai.

La plus petite province est Samut Songkhram, à 75 km de Bangkok.

Les trois provinces suivantes sont à majorité musulmane : Pattani, Yala et Narathiwat. Elles sont situées dans le sud de la péninsule, près de la frontière de la Malaisie.

La seule île qui soit aussi une province est l’île de Phuket.

Chiang Rai et Chiang Mai faisaient partie autrefois d’un royaume qui fut longtemps indépendant : le royaume du Lenna.

Sukhothai fut l'un des premiers royaume thaï.

lundi 12 octobre 2009

Le massage thaïlandais

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Parfois çà fait mal et quand çà fait mal, çà fait du bien.

Photo Sylvie Laplante







On est massé tout habillé!


Vieux d’au moins 2500 ans, importé de Chine par les moines bouddhistes, le massage en Thaïlande est d’abord et avant tout une médecine. Les Thaïlandais la pratiquent toujours et pour bien des maux, elle fonctionne très bien.

Le massage thaïlandais n’a rien du massage relaxant que l’on connaît chez nous. Il est basé sur la remise en circulation de l’énergie qui coule dans les Sen (lignes d’énergie) et qui est bloquée par la maladie. Par des pressions du pouce, de la main, du coude, voire des pieds, le «docteur masseur», comme l’appellent les Thaïs, débloque cette énergie et la rééquilibre.

Expérience personnelle.
En 1992, alors que j’étais professeur invité d’une université bangkokienne, je vivais un stress épouvantable : maux de tête et de dos, insomnies, fatigue extrême, énergie nulle. J’ai décidé de tenter le massage 2 fois par semaine. Au bout de 15 jours les effets se sont fait sentir et les symptômes ont rapidement disparu. J’ai continué pendant 3 mois environ et j’ai eu l’impression que le «docteur masseur» m’avait sculpté un nouveau corps… énergétique. Depuis j’y crois et régulièrement j’y retourne.

Le Club Aventure offre à ses voyageurs en Thaïlande un massage gratuit dans l’endroit le plus renommé du pays.

Il y a des milliers de salons de massage en Thaïlande dont plusieurs ne sont peut-être pas recommandables. Le guide du Club Aventure connaît les meilleurs endroits de Bangkok, de Chiang Mai et d’ailleurs; il pourra vous conseiller.

dimanche 11 octobre 2009

สวะสดีครับ

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Quand vous viendrez en Thaïlande, vous aurez le goût de dire «Bonjour!» aux gens. Alors, comment dire…

Disons tout de suite que les règles de politesses, qui sont l'équivalent de notre vouvoiement, varient
selon qu’on est un homme ou une femme.

Un homme ajoute krap à la fin de sa phrase.
Une femme ajoute ka à la vin de sa phrase.

Le thaï est une langue tonale à 5 tons. Mais oublions-les, ce serait trop compliqué.

Bonjour!
Un homme : sawatdiikrap
Une femme: sawatdiika

Comment allez-vous?
Un homme : sabaidiimailkrap
Une femme : sabaidiimailka

Ça va bien, et vous?
Un homme : sabaidiikrap, kounlakrap
Une femme : sabaidiimailka, kounlaka

Si vous dites mail sabai loeil krap, c’est que « çà va mal!» et à cette étape-ci de votre apprentissage, vous êtes mieux de passer à l’anglais.

Merci?
Un homme : kaawpkounkrap aaw comme dans squaw, le a allongé.
Une femme : kaawpkounka

Savoir compter de 1 à 10

1- nung 2- saawng 3- saam 4- sii 5- haa
6- hok 7- djèèt 8- pèèt 9- gaao 10- sip

Les belles lettres thaïes :

ข - ด - ฝ - ฟ - ฆ - ท - ม - ส - ง - ร - ษ - ศ - ป

samedi 10 octobre 2009

Sukhothai - Ayuthaya - Bangkok

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Trois noms de villes qui furent trois grandes capitales du Siam.
Trois périodes de l’histoire du Siam.

La période de Sukhothai : de 1351 à 1569
La période d’Ayuthaya : de 1569 à 1767
La période de Bangkok : depuis 1767.

Sukhothai






Site de Sukhothai
Photo : Sylvie Laplante








Il fait partie du patrimoine culturel de l'humanité depuis 1991.

Le premier royaume thaï important avec celui du Lenna (Chiang Mai).
Naissance de la nation thaïe.
Affaiblissement puis disparition de la puissance khmère sur le sol du Siam.
Son histoire est dominée par un grand roi : Ramkhanhaeng,
Coalition : les rois de Sukhothai, de Chiang Mai et de Luang Prapang (Laos) firent alliance pour tenir tête aux Birmans.

Les voyageurs du Club Aventure iront visiter le site de Sukhothai, à vélo.


Ayuthaya

La période classique de l’histoire de la Thaïlande.
De très grands rois se sont illustrés dont Naresuam (1590-1605) et Narai (1688-1703).
Cette longue période est marquée par des guerres incessantes contre les Birmans.


Bangkok







Photo : Daniel Vézina











Superbe mélange de style européen et thaï, le Palais Royal de Bangkok.


Le roi Taksin (1767-1782), qui libère la Thaïlande du joug birman, s’installe d’abord à Thonburi.
La dynastie des Chacri fonde Bangkok et s’y installe; 9 rois s’y succèdent jusqu’au roi actuel, Rama IX.








Le palais Vimanmek

Photo : Sylvie Laplante









Le plus grand édifice en teck au monde.


Les voyageurs du Club Aventure iront visiter le premier Palais Royal et le second, le Palais Vimanmek.

Les passionnés d'histoire disposent de cet excellent ouvrage que l'on peut acheter sur Internet :

Wyatt, David K., Thailand, a short history, Silkworm books, Chiang Mai, Thaïlande, 1991 (première édition), 351 p.

vendredi 9 octobre 2009

Une belle histoire






















Peu de romans célèbres se déroulent en Thaïlande. Il y en a un cependant, palpitant, que je conseille à tous ceux et celles qui vont visiter la Thaïlande :

Le faucon du Siam, d’Axel Aylwen, édité chez Poche

Ce roman est en trois volumes intitulés :

I - Le faucon du Siam
II - L’envol du Faucon
III - Le Dernier vol du Faucon

On pourrait le qualifier de roman historique d’aventure.

L’histoire raconte les aventures d’un grec, Constantin Gerakis (faucon en grec) (1647-1688) qui se retrouve en Thaïlande et devient ministre du Roi Narai. Nous sommes pendant la période d’Ayuthaya, sous le règne de l’un de ses plus grands rois. La Thaïlande est alors un pays riche et prospère dont veulent profiter les colonisateurs, surtout Anglais (en Inde) et Hollandais (en Indonésie). Phaulkon (Faucon) mise sur les Français et la force de Louis XIV. Arrive alors une ambassade française, suivie d’une armée, sur le sol du Siam. Mais, pour des questions de religion et d’incompréhension totale entre les deux cultures, l’histoire tournera mal.






















Aux mordus de cette histoire, je recommande :

Pour la plus grande gloire de Dieu, de Morgan Sportès. édité chez Poche

Morgan raconte la même histoire, mais d’une autre façon, beaucoup plus humoristique.

J’ai adoré les deux romans qui instruisent beaucoup l’un et l’autre sur cette période faste de l’histoire de la Thaïlande.

jeudi 8 octobre 2009

La rivière des Rois

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Le Chao Praya à Bangkok
Photo Sylvie Laplante













Après avoir parlé de la mer et de la montagne, parlons de la plaine, qui recouvre tout le centre de la Thaïlande, une plaine arrosée par un fleuve qui fait la joie et la richesse des Thaïlandais, le Chao Praya.

Fleuve (ou rivière) se dit en thaï mèè, qui veut dire aussi «mère». Et pour cause. Cette grande rivière nourrit au sens strict du terme les Thaïlandais. Grâce à lui, l’immense vallée qu’il crée est très fertile et fait de la Thaïlande le premier exportateur de riz au monde.

Prenant sa source à Nakhon Sawan, suite à la rencontre de trois rivières surtout (Ping – Yom – Nan), il parcourt 356 kilomètres pour se jeter dans le golfe du Siam.

Au XVIIIè siècle, le roi Taksin, après avoir chassé les Birmans qui avaient saccagé Ayuthaya, la Capitale, installa sa nouvelle capitale en son delta, à peu près à 20 kilomètres de la mer, d’où les innombrables canaux (maintenant remblayés) qui faisaient dire autrefois aux Européens que Bangkok était la Venise d’Orient. Le fleuve traverse aujourd’hui toute la ville du Nord au Sud, en faisant un très large méandre; très vivant, il sert au transport des gens et des marchandises. Les enfants des riverains s’y baignent et tout le monde des alentours s’en sert comme salle de bain.

Les voyageurs du Club Aventure feront un déplacement sur le Chao Praya en Express Boat, sorte d’autobus-bateau très pratique pour éviter les bouchons de circulation.

mercredi 7 octobre 2009

Là-haut sur la montagne




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Photo : Daniel Vénina






Une grande partie du circuit du Club Aventure en Thaïlande (10 jours) se déroule à la montagne.


Plus du tiers du pays est couvert de montagnes. Au Nord, à l’Est et à l’Ouest, elles forment une couronne et constituent les premiers plis de l’Himalaya, sans avoir le côté spectaculaire des hautes Himalaya. Le plus haut sommet est le Doi Ithanon qui culmine, au sud de Chiang Mai, à 2595 mètres.
Note 1 : Doi veut dire montagne.
Note 2 : À titre de comparaison, le mont Orford culmine à 853 métres.

La Province de Chiang Maï, où se déroulent les 10 jours du circuit, est couverte de montagnes. Des rivières, dont la Ping, ont creusé des vallées fertiles et de larges plateaux permettent la culture du riz.

Nous grimperons au Doi Suthep, la montagne au pied de laquelle s’est construite Chiang Mai, pour y visiter un temple. Nous vivrons pendant 4 jours à l’ombre du Doi Chiang Dao, impressionnante montagne trouée de cavernes, qui culmine à 2175 mètres, le troisième sommet le plus élevé du pays. Nous irons vivre et dormir au mont Mae Salong où des Chinois cultivent le thé.

Ce sont des montagnes récentes. Elles dessinent des paysages beaucoup plus dramatiques que nos douces et vieilles Laurentides. Tantôt la pluie, le vent et l’érosion ont sculpté des formes dignes des grandes formations karstiques, tantôt les parois forment d’immenses murs sombres, semblables aux tableaux d’école, tantôt les rivières ont creusé de profondes et étroites vallées.

Un seul mot revient sur les lèvres des voyageurs : beauté. Ce sont de belles montagnes, inspirantes tant pour les poètes que pour les amateurs de photographie.

lundi 5 octobre 2009

Aller voir la mer



Photos : Sylvie Laplante







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La plupart des voyageurs qui séjournent en Thaïlande veulent aller voir la mer. Et pour cause. La Thaïlande est pourvue de magnifiques sites balnéaires parmi les plus beaux de notre planète. Sable blond, mer chaude et turquoise, fruits de mer, soleil garanti… que demander de mieux.

Les voyageurs du Club Aventure iront voir la mer. Trois jours sont prévus à cet effet.

La Thaïlande bénéficie de 2 600 kilomètres de côtes. La mer d’Andaman la baigne sur 700 km, tandis que le golfe du Siam, véritable mer intérieure qui prolonge la mer de Chine, lui octroie1 900 km. Il y a de quoi amuser les enfants.

Tant la mer que le golfe abritent des îles superbes. (Île en thaï se dit gaaw prononcé comme gars.) Autrefois habitées par les pêcheurs et les producteurs de noix de coco, ces îles sont envahies dorénavant par le tourisme balnéaire. Les plus connues sont Kho Chang, Kho Samed, Kho Samui, Kho Phiphi (prononcer Pipi) et bien sûr Phuket (prononcer Puket). La côte abrite aussi des sites très fréquentés dont Pataya, Hua Hin et Krabi, pour ne nommer que les plus connus.

Nous avons choisi d’aller à Kho Samed uniquement à cause de sa proximité avec Bangkok. Trois heures de route et nous sommes rendus. L’île est très fréquentée les week-ends par les Bangkokiens. Mais sur semaine, c’est beaucoup plus calme. Nous y sommes du mercredi midi au samedi midi.

Les Thaïs se baignent peu et quand ils le font, ils restent habillés. Contrairement à nous, ils ne veulent pas bronzer. Ils aiment davantage se balader sur la plage, amasser des coquillages, déguster des fruits de mers, en famille assis sur des nattes.

Sur les plages de Thaïlande, la nudité n’est pas permise et choque les habitants. On ne s’étend pas non plus sur le sable. La tradition veut que l’on loue des chaises et un parasol pour environ 2$ par jour. Sur les plages de la Thaïlande, des dizaines de vendeurs, tatoueurs, masseuses viennent offrir leur service, ce qui gêne parfois les Occidentaux. Mieux vaut s’amuser avec eux que de les chasser à coup de parasol.

dimanche 4 octobre 2009

Des temples




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Un wat est un complexe de bâtiments où vivent des moines.
Photo : Sylvie Laplante



En ce beau matin, Pong est allé à l’église avec son fils. Il est chrétien d’une secte protestante, depuis peu baptisé par un ami, pasteur singapourien de l’église «Philadelphia Church of God». Son épouse est catholique, tout comme moi, mais nous restons à la maison pour garder le petit. Il n’y a pas 1% de chrétiens en Thaïlande.

Mes hôtes vivent dans un pays à 95% bouddhiste. Autant dire mur à mur. Les Thaïlandais sont encore très pieux et ils ont construit des temples partout. À travers toute la Thaïlande, il y a plus de 30,000 temples, du simple temple du village aux fastueux temples royaux.

Un wat est un monastère, c’est-à-dire un lieu où vivent des moines et comprenant de nombreux édifices. Généralement on y retrouve un temple principal (bot), où ont lieu les grandes cérémonies, un chedi (nommé stupa en Inde), sensé conserver les restes d’un bouddha, une bibliothèque, pour garder les textes sacrés, un beffroi, contenant une cloche ou-et un tambour, pour invoquer Bouddha, une école, car les moines se sont occupés pendant longtemps de l’éducation des enfants et enfin des résidences pour les moines.

Certains de ces wats sont de véritables chefs d’œuvre d’architecture. Nous irons en visiter quelques-uns, parmi les plus prestigieux, histoire de nous familiariser avec la religion bouddhiste.













Bouddha couché du Wat Po
Photo : Sylvie Laplante




Le Wat Po sera l’objet de notre première visite. Très ancien, soutenu par la royauté, ils est sans doute parmi les plus riches de la Thaïlande. On y retrouve la meilleure école de massage de tout le pays.

Le Wat Phra Kaew est le temple Royal. C’est là qu’officie le roi, chef de l’Église bouddhiste thaïlandaise. Étant le «Saint-Pierre-de-Rome» de la Thaïlande, il se doit d’être un chef-d’œuvre de beauté et d’harmonie. Il est le monument le plus visité du pays.










Dans le style du Lenna, les temples, construits en montagne, sont précédés d'un grand escalier, ayant pour rampe un serpend. Voici celui du Wat Doi Suthep.
Photo : Sylvie Laplante





Le Wat Doi Suthep, à Chiang Mai, avec son chedi recouvert d’or, juché au sommet d’une montagne d’où la vue sur la ville est spectaculaire. On y apprend la vie du Bouddha.





















Un des nombreux bâtiments fastueux du Wat Bandung
Photo : Daniel Vézina


Le Wat Bandung, où nous arrêtons pendant notre tour de moto. Un lieu de pèlerinage tout récemment construit par un moine toujours vivant, attirant les foules, comme le Frère André pouvait le faire. Le faste est dans le temple.

Le Wat Tham Plong construit dans une caverne, à flanc de montagne, dédié à la méditation des moines. L’environnement naturel est superbe.

Le Chedi de Taton, en fin de construction, lieu idéal pour une excursion matinale, d’où la vue sur la vallée de la rivière Cok est superbe.

Photo de David Lesage

samedi 3 octobre 2009

Bien dormir!


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Un bungalow du Rim Doi.
Photo : Daniel Véniza








Aujourd’hui, j’ai complété la réservation de toutes les chambres d’hôtel du tour. Pas de pépins malgré la fête du Loi Kratong pendant laquelle il est la plupart du temps difficile de trouver des chambres.

Les voyageurs dorment dans des hôtels tenus par des Thaïlandais. J’évite les chaînes internationales, souvent beaucoup plus chères et où l’on ne rencontre que des étrangers.

Les hôtels sont de catégorie moyenne : confortables mais sans luxe. Je les choisis pour leur cachet, leur propreté, leur localisation, le plus près possible des sites visités.

La tradition

À Bangkok, nous logeons depuis toujours dans un hôtel qui a gardé un air vieillot (il date des années ’50), qui a un hall splendide, qui sert un petit déjeuner succulent, qui a une piscine et qui est parfaitement bien situé en regard de nos activités.

Les pieds dans l’eau

À la mer, nous avons opté pour la rapidité d’accès, la plage au sable blond, la mer turquoise, tout en face. L’hôtel ne paye pas de mine, mais l’atmosphère y est très agréable.

Le charme du Lenna

À Chiang Mai, nous logeons dans un guesthouse charmant, dont le style rappelle le style ancien du royaume du Lenna (Chiang Mai). Loin des bruits de la ville, entouré d’un jardin agréable où l’on déguste des crêpes au petit déjeuner, il est situé à proximité du fameux Night Bazzar.

Un petit Paradis

L’étoile de nos hôtels est située au milieu de nulle part. C’est un resort «à la thaï», tout de bois construit et meublé, sis au milieu d’un jardin digne des «Mille et une nuits». Çà sent bon, il y a des fleurs à profusion et en saison, des fruits savoureux, notamment des longans. On y mange divinement bien.

Pour son resto

À Taton, nous logeons dans des bungalows typiquement thaïlandais au milieu d’un ancien verger de longanier. Le lieu est très agréable et reposant. Nous y sommes reçus comme si on était de la famille et la cuisinière fait vraiment du «bon manger».

Une vue époustouflante

Peu importe le prix, nous avons opté pour le meilleur qu’offre Mae Salong. La vue de cet hôtel thaï neuf, moderne et parfaitement bien entretenu est indescriptible. Construit sur le site d’un ancien village akkha, tout le personnel est constitué des gens du village déplacé. Le service est gauche parfois, mais touchant.

Un domaine familial

L’auberge de Sukhothai s’est construite autour de la maison familiale. Un décor à l’ancienne, un jardin très bien aménage, des chambres propres et aérées, un accueil à la française. Elle, une thaïe francophone, est une ancienne hôtesse chez Air France. Lui un ex-journaliste français. Le lieu est tout à fait charmant.

vendredi 2 octobre 2009

Une équipe du tonnerre!





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Les deux photos sont de Francine Ostiguy















UN GUIDE

Qui est Hervé?

Ex-professeur de l’Université de Sherbrooke, Hervé guide pour le Club Aventure depuis sa retraite, soit depuis plus de dix ans. Il a guidé la Grèce, l’Inde, la France (Périgord et Quercy); il guide de temps en temps le Vietnam, le Laos et le Cambodge; il guide tous les circuits de Thaïlande où, à cause de son travail, il vit la plupart du temps. Âgé de 67 ans, il est en très bonne forme physique et connaît la Thaïlande «sur le bout de ses doigts». Passionné d’histoire et de culture, parlant le thaï courant, il donne à ses voyageurs une information juste et abondante.

UN ASSISTANT-CHAUFFEUR

Qui est Pong?

Pong est un Akha (minorité ethnique thaïlandaise) dans la jeune trentaine, père de deux jeunes enfants. Il est chauffeur pour le Club Aventure depuis deux ans. Sociable, il se mêle facilement aux voyageurs auxquels il donne toutes sortes d’informations puisées dans son expérience de vie; il est toujours prêt à rendre de menus services. Il agit aussi comme assistant du guide Hervé.

Pour la petite histoire : Hervé, quand il est en Asie, entre les circuits, loge chez Pong. Il est devenu le Papie des enfants, de la son surnom thaïlandais.

La mère, Fon, et le plus jeune, Yut qui a maintenant deux ans. Le plus vieux, Pooh, va à l'école maternelle et fait ses devoirs et ses leçons avec Papie.





Les photos sont de Pierre Lafrance

jeudi 1 octobre 2009

Le beau temps






La plupart du temps, il fait beau en Thaïlande







Photo Sylvie Laplante

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Le temps qu’il fait? Chaud et humide!

Le 30 septembre 2009, à Chiang Mai, le minimum est de 24 degrés et le maximum de 32 degrés. Le temps se couvre peu à peu. On se prépare à une pluie qui viendra en fin d’après-midi.

En Thaïlande, il fait chaud et humide. Un voyageur qui vient en Thaïlande doit être capable de supporter ce climat.

Dans ce pays, il y a 3 saisons :

1- La saison des pluies : de juin à octobre
2- La saison fraîche : de novembre à février
3- La saison sèche : de mars à mai

Le jour, la température varie peu. + ou - 30 degrés.

La nuit, en décembre et janvier, en montagne, il peut faire frais, voire froid (entre 5 et 10 degrés). Il ne gèle jamais, il ne neige jamais.

La saison des pluies n’a rien de catastrophique : il ne pleut généralement que vers la fin de l’après-midi.

La plus belle saison pour venir en Thaïlande est la saison fraîche.

La saison où la nature splendide : la saison des pluies.

La saison où les Thaïs prennent leurs vacances : la saison sèche. Il fait trop chaud pour travailler et aller à l’école.